Labels d'origine
Des labels alimentaires, il y en a foison. Mais tous n'ont pas la même valeur. Alors comment s'y retrouver dans cette jungle d'étiquettes?
Certains labels sont rentrés dans les mœurs, comme l'AOC (appellation d'origine contrôlée) au niveau national, ou son équivalent européen, l'AOP (appellation d'origine protégée). L'IGP (indication géographique protégée), de nature équivalente, est quant à elle moins stricte. Ces labels ont essentiellement pour but la protection des dénominations et la garantie de l'origine d'un produit. Un fromage ne peut ainsi s'appeler parmesan que s'il est de la région de Parme, donc parmesan. Un parmesan suisse n'a aucun sens.
Parfois, le champ de validité de l'appellation est plus large, ce qui permet aux Français de vendre du gruyère français ou de l'emmental, alors que la Gruyère et l'Emmental sont des régions situées en Suisse. En revanche, la commune de Champagne, en Suisse, ne peut pas commercialiser son vin sous le nom de champagne. En matière de labels, il peut y avoir deux poids, deux mesures, le poids politique pesant plus que celui de la logique géographique.
Labels de qualité
Côté qualité, c'est encore plus compliqué. La jungle des labels y est plus dense que pour l'origine des produits, en particulier pour le bio: naturaplan, Natur pur, Bioland, Naturland, AB (agriculture biologique), bio natur plus, BIOSUISSE, naturafarm, Biotrend, etc. ne sont que quelques-uns des labels bio que vous pouvez trouver affichés sur un aliment helvétique.
Outre le côté bio des aliments, il faut aussi se préoccuper du côté sain. Sont-ils bons pour votre santé? Trop salés? Trop sucrés? Trop gras?
L'Union européenne tente de généraliser l'utilisation du Nutri-score, une bonne idée française qui consiste à labelliser les aliments comme les produits électroménagers, en les catégorisant du plus sain au moins sain (A, vert: le plus sain; E, rouge, le moins sain).
Cette idée a le mérite de la simplicité; elle permet de repérer les aliments les plus sains en un coup d'œil. En matière d'électroménager, le consommateur s'y est habitué. Pourquoi pas pour les aliments?
Labels ou pas, une règle d'or subsiste: lire l'étiquette des aliments, même si cela prend plus de temps que de jeter un œil sur un label. En effet, les composants de l'aliment sont indiqués dans l'ordre décroissant de leur quantité (parfois avec l'indication du pourcentage). Si le sucre apparaît en début de liste, ce n'est pas bon signe, sauf si vous achetez du sucre. Même raisonnement pour le sel.
Fourchette verte
Dans le monde de la restauration, le problème est encore plus épineux, puisque l'on ne parle plus d'un produit en particulier mais d'un repas composé de multiples produits.
D'autant plus qu'il faut tenir compte des allergies (aux noix, au gluten, etc.), des régimes (végétarien, végane, etc.) et des coutumes (nourriture halal ou kasher) des clients.
Comment savoir si ce que l'on a dans son assiette est sain?
C'est en partant de cette interrogation que la Fédération Fourchette verte Suisse, qui a pour but de promouvoir des modes d'alimentation et de vie sains, a créé son propre label.
Le label Fourchette verte est né en Romandie il y a 20 ans. Il est désormais aussi présent au Tessin et dans certains cantons alémaniques, pour une présence actuelle totale dans 16 cantons. L'objectif est de conquérir toute la Suisse.
Pour obtenir le label, il faut respecter la pyramide alimentaire suisse établie par la Société Suisse de Nutrition.
MaCantine
De nombreux restaurants ont adopté le label Fourchette verte. Parmi eux, un nombre croissant de cantines scolaires. Vos enfants sont ainsi sûrs de manger équilibré à midi, selon les préceptes de la pyramide alimentaire suisse, si le restaurant scolaire qu'ils fréquentent est labellisé Fourchette verte.
Outre les critères pour obtenir des labels, les restaurants scolaires doivent tenir compte de nombreux paramètres dans leur gestion des aliments, comme les allergies, les coutumes et les régimes (nature des aliments), et le nombre exact d'enfants présents jour après jour tout au long de l'année scolaire (quantité des aliments).
Pour les aider à résoudre cette équation complexe à multiples inconnues, rien de tel qu'un outil d'e-gestion comme MaCantine. En effet, MaCantine, qui fait partie du guichet parascolaire MonPortail, permet de tenir compte de tous les paramètres précités. Gérer son restaurant scolaire devient ainsi élémentaire.
En savoir plus:
- sur MaCantine et MonPortail
- sur le Nutri-Score
- sur la jungle des labels (FRC)
- sur le label Fourchette verte