Comment répondre à la demande croissante des services parascolaires?

Au cours de ces dernières décennies, l’accueil extrafamilial et parascolaire institutionnel des enfants a pris une importance grandissante en Occident, en raison de changements tant démographiques qu'économiques. La Suisse n'échappe pas à la vague d'activités parascolaires qui déferle sur l'Europe.

Plus qu’une vague, le parascolaire constitue un véritable tsunami, exigeant des communes de revoir complétement leur organisation pour être en adéquation avec les nouveaux besoins des familles.

Monoparentales ou pas, recomposées ou pas, les familles modernes ont un point commun: le plus souvent, tous les conjoints qui la composent sont actifs professionnellement. Pas étonnant dès lors qu'elles soient friandes du concept d'école à journée continue, qui intègre bon nombre d'activités parascolaires.

Un concept qui n'est pas qu'un effet de mode passager mais bel et bien une évolution sociétale sans retour arrière, dont les communes se doivent de tenir compte dans leur agenda à court, moyen et long terme.
 
La déferlante parascolaire soulève de nombreuses interrogations:

• La Suisse, qui dispose d’un cadre légal en matière de parascolaire depuis plus de 40 ans, est-elle à la traîne par rapport à ses voisins européens, ou suit-elle sans peine le train du parascolaire?
• Quelle est la situation en matière de parascolaire dans les cantons romands?
• Quelles sont les défis logistiques à relever pour les communes en matière de services parascolaires (accueil du matin, de midi, repas y compris, et de l'après-midi)?
• Pourquoi céder aux sirènes du parascolaire? En quoi sont-elles bénéfiques à la santé des écoliers et/ou à leur épanouissement personnel?
• Quelles solutions efficaces sont disponibles pour gérer l'accueil des écoliers (inscriptions, contrôles des présences et absences, etc.) de façon simple et sécurisée?

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